La carretera más peligrosa del mundo

"The road between La Paz and Coroico is 'The World's Most Dangerous Road' according to an Inter-American Development Bank report. Given the number of fatal accidents that occur on it, the moniker is well deserved. An average of 26 vehicles per year disappear over the edge into the great abyss" Lonely Planet 2004

64 km plus loin, 3 650 m plus bas... j'avais encore tous mes morceaux.... mais la route porte en effet tres bien son nom... 3.2m ou se croisent auto, camion, autobus voyageur et ce... dans les 2 sens!!! j'étais bien contente d'être sur mon vélo et d'avoir un peu l'impression d'être légèrement en controle de ma vie lorsque je voyais des gros bus voyageurs reculer d'une centaine de metres sur le bas côté (d'a peine un demi metre) et de se garer a 15 cm de précipices (et laisser moi vous dire que ce n'est pas avec un certain angle d'inclinaison... ils ne font pas les choses a moitié ici... c'est direct... completement vertical!!!) Bref, j'ai passé les premieres heures a me demander ce que je pouvais bien faire la... dans cette purée de pois (on n'y voyait pas a 10m) et cette pluie qui ne semblait vouloir s'arreter (premiere pluie depuis que je suis en Bolivie) et a me repeter a tout bout de champ que si je devais descendre de mon velo, il fallait absolument que je débarque de coté droit (puisque selon notre guide, il y avait trop de chance de mettre le pied dans le vide si on fait ca trop vite du coté gauche...) et laissez moi vous dire que quand un autobus voyageur vous colle au cul et que vous avec un camion qui fonce devant vous et bien pas trop le temps d'y penser a 2 fois avant d'essayer de se réfugier un peu a l'extérieur de la route!!!

Bref.... j'ai adoré... coté adrénaline, je crois que j'ai atteint mes doses maximales cette journée la... ce qui a par contre compensé pour les journées suivantes puisque Coroico est, disons : petite promenade... hamac... cerveza!!!!


Le trajet
Une petite idée de la route
2 chicas (dont moi) un peu mal prises
Vue du vélo
La route
Chloe et moi a l'arrivée
Le groupe
Coroico

Bolivia la calma

C’est fou ce qu’un dépaysement peut avoir comme effet sur quelqu’un!!! le rythme ici est tellement différent… Le stress, ils ne connaissent pas trop on dirait… Il n’y a jamais rien qui urge… jamais rien n’est du pour hier… ça fait changement! Et ça paraît dans le fonctionnement de chacun… il ne faut jamais se presser pour aller a quelque part puisqu’on se retrouve éternellement derrière un groupe de boliviens au rythme de marche tenant du paresseux… prendre ça molo devient le mot d’ordre, que ce soit pour les réunions, les rendez-vous, le service ou le transport… l'unique chose qui va plus vite, c’est le temps nécessaire pour que l’eau bout (avec l’altitude : 86 degrés)…

Et ça déteint!!! En effet, ça fait bientôt 2 mois que je suis ici et je commence à prendre le rythme de la Bolivie. Je dors 15 heures par nuit, je mange santé, je fais du yoga tous les jours, plus de café, plus de chocolat et même j’ai effacé l’alcool de ma vie… Je travaille beaucoup, mais on dirait que le mot efficacité a disparu de mon dictionnaire…

FOUTAISE!!!

Ce serait trop beau… j’ai 28 ans d’habitude a la vie nord-américaine et l’on dirait qu’il va me falloir bien plus qu'un séjour de 2 mois en Amérique du sud pour changer mes vieilles manies!!! Ok… je fais maintenant du yoga, mais mon prof est tellement zen avec ses trucs de chakras, d’énergie et d’œil dans le front que j’ai tendance à en prendre et en laisser…(moi les nuages de couleur rose qui entre dans mon corps, c’est pas encore tout a fait intégré) mais ça va me permettre, par contre, de quitter le club de « Dumaine-Ti Matt » comme les personnes les plus raides connues à ce jour!!!

Pour ce qui est de mes habitudes alimentaires ou de vie, et bien il va falloir repasser… Ici, il y a moyen de profiter de la vie à souhait… on trouve du vin potable à 2$, des grosses bières noires a 75 ¢, du chocolat noir en quantité pour des prix dérisoires, des petits restos indiens d’où l’on sort complètement rassasié au prix d’un paquet de gomme… vraiment la joie… et que dire des soirées… la St-Jean fut, comment dire… terrible… je croyais bien avoir à passer une petite nuit tranquille, mais a ma grande surprise, ici aussi et on fête… et en grande!!! Malgré l’interdiction de feux en ville, quand le soleil s’est pointé, il y avait des nuages de fumées à la grandeur de la ville (a moins que ce soit l’excès de substance alcoolisée qui ait transformé ma vision) mais à sentir mes vêtements quand j’ai finalement été en mesure de me remettre sur pied, je ne crois pas que la boisson n’y soit pour quoi que ce soit!
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Je continu à découvrir, petit a petit, les charmes de la Bolivie… et ils semblent sans fin… mes voyages sont de courtes durées puisque, je dois bien travailler un peu (je suis ici pour ça, ne l’oublions pas)… mais c’est tellement difficile de résister à l'appel de sauter dans un bus pour aller rejoindre des copains qui se baladent un peu partout dans le pays… mais bon… encore 2 mois et ce sera mon tour… et dans 2 semaines, j’ai 10 jours juste pour moi qui m’attendent, je compte bien pouvoir aller emmagasiner la chaleur de l'Amazonie… question d’oublier un peu l’hiver bolivien… ici, c’est de plus en plus froid, mais on m’a assuré que dès août, la température redeviendra agréable… la ville n’en sera que plus attrayante sans mes 3 polars, ma veste de duvet et mes 4 paires de bas!!!

Bref… tout va toujours à merveille…









Quelques photos prisent lors de visite du terrain pour mon travail
Les eaux thermales... médicinales de surcroît (et c'est tout a fait vrai puisqu'apres y avoir mariné qqs heures et malgré les substances non identifiées y flottant, je n'ai eu aucun mais aucun problème!!!)