5.27.2006

Je pourrais vous parler...

Des pratiques nocturnes de la fanfare de l’école d’a côté

Des regroupements politiques de fin de soirées qui rassemblent jeunes boliviens débordant de patriotisme, pétards de toutes sortes, musiciens de passage et alcool en quantité démesurée

De ce petit bureau ou s’entassent, l’une sur l’autre, 3 personnes travaillant à donner un coup de main aux micros entreprises du coin.

De ces rencontres dans les petits villages de la Bolivie profonde avec des villageois, sourires aux lèvres, peaux basanées par tant de soleil, cheveux noirs d’éden, aux vêtements si colorés et aux attentions si présentes

De ces chemins semblant mener nulle part, pire que n’importe quelle route forestière en plein dégel, perdu entre des plaines à perte de vue, des forêts de rochers, des pâturages de llamas et des sommets enneigés

De ces voyages où l’on se perd faute de cartes, où la route prend 2 fois plus de temps que prévu mais où l’imprévu permet d’avoir accès à ce ciel rempli d’étoiles jamais observées auparavant.

De ces arrivées dans des petits villages à des heures tardives, où rien ne semble encore en mesure de nous permettre d’y passer la nuit

De ces personnes inconnues jusque là qui, à ces heures tardives, ouvrent grandes leurs portes à de parfaits étrangers, nous offrant le gîte comme si aucune autre réaction ne pouvait être envisagée

De ces couleurs qui envahissent l’espace en fin de journée transformant cette terre aride en océan d’orangé

De ces soirées où, l’espace de quelques heures, on se sent transporté par l’énergie qui existe ici dès la nuit tombée

De ces multitudes de sons, d’odeurs, de couleurs encore difficiles à déchiffrer

De ces dizaines d’accents, tous différents rendant la langue si riche… et aussi du mien, qu’ils ont surnommé ici « el acento de hojas » puisque je l’ai déniché dans les livres

De ces personnes rencontrées qui font que le temps passe si rapidement

Mais ce n’est pas de ça que je vous parlerai…

plutôt de mon nouveau meilleur ami, débarqué chez moi comme par enchantement. Depuis mes premiers jours à Oruro, je l’attendais… ayant de la difficulté à fonctionner, à travailler, à dormir de par son absence. Mais voilà… il est arrivé hier… finalement… fini les 18 couches, fini les doigts gelés a tenter de taper sur mon clavier, , fini les nuits a grelotter, je suis maintenant l’heureuse propriétaire d’une chaufferette au gaz!! La joie!!


Dans l'ordre:
Viva el WiFi
Oruro, del mirador
Corque
La plaza de corque y mi
Bicileta en Corque
El Sajama
Llamas
Senoras en una capacitacione
Finalmente!!!










1 Comments:

Blogger Tjerk Bartlema said...

Magnifiques photos Cath. Merci pour ton 'comment', je vais ajouter des choses au jour d'hui. J'ai pris des photos de Marie-Claude et on a acheter une apareil numerique donc il y a une forte chance qu'on va poster plus de photos. Je suis content de voir ton weblog et j'espere que tu va bien! A bientot,
Tjerk

1:26 p.m.

 

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